| J’arrive à la mer [2003]

J'arrive à la mer, avec des illustrations de Selçuk Mutlu
J’arrive à la mer, avec des illustrations de Selçuk Mutlu, Editions de la Différence, Collection clepsydre, Paris, 2003, 128 pages.

Autobiographie rêvée, à la fois véridique et inventée, le poème devient sérieux, il ne l’est pas. Il paraît superficiel, il n’a jamais été aussi profond. […] Karel Logist témoigne ici d’une nouvelle sensibilité, qui touche à tout, certes, mais qui nous fait découvrir, avec ahurissement, tout le sel de la vie.  Jacques Izoard, Bulletin de l’Emulation, septembre 2004.

Si, néanmoins, rien ne pèse en ce livre, c’est peut-être d’abord parce que la voix très singulière de cet auteur bien confirmé ne joue ni au sage ni au docte. Elle n’en prend pas moins l’allure très libre d’une poésie bien ciselée. […] Car cette voix touche la nôtre, et l’émotion, ici, éveille l’esprit. On en redemande. Lucien Noullez, La Revue nouvelle, 2004.

Depuis le coin de terre où, assis, il observe le monde, Karel Logist nous lance, désabusé et drôle, des phrases qui se tiennent l’air un peu penché dans le gris des jours. Pascale Haubruge, Le Soir, juin 2004.

Une fluidité d’écriture qui n’empêche pas une rythmique forte, un ton balançant entre cynisme et tendresse, des réminiscences littéraires subverties, autant de constituants de la poésie singulière de Karel Logist. Jean-Paul Gavard-Perret, Verso, 2005.

Une poésie narrative d’un raffinement rare alors que ce qu’elle met en scène a tout le poids d’une extrême simplicité tant chez les personnages (un enfant, un étrange voyageur, un « il » anonyme, pris dans quelque manie domestique, un poète tac tac,…) que dans leurs regards et dans leurs actes. Karel Logist nous embarque, nous piège, ne cesse de surprendre. De sentiers en sentiers, nous nous retrouvons en pays inconnus et pourtant tellement proches ! Dominique Massaut, L’Aquilone Volantino, 2003.