
Dans Un danseur évident, son nouveau recueil paru à L’arbre à paroles, ce poète digne des plus grands rythme le blues de ses quarante ans. […] Larmes d’encre et soleils noirs conversent dans ses vers mais comme dans une chanson qui fait pleurer en douce et sourire à la fois. Et si l’angoisse y cogne – plus durement qu’avant, peut-être –, les matins clairs s’y glissent aussi par les fenêtres entrouvertes. […] Il est de ces poètes qui, intelligibles et entêtants, impriment leurs mots dans vos mémoires – comme un air glané dans un bar et qui vous suit, vous interroge, fait son lit dans votre histoire. Pascale Haubruge, Le Soir, 2004.