| Le séismographe [1988]

Le Séismographe, couverture illustrée par Thierry Umbreit
Le Séismographe, couverture illustrée par Thierry Umbreit, Bruxelles, Éditions Les Eperonniers, collection Feux, 1988, 96 pages

Karel Logist appartient à cette race de poètes branchés sur les autres et sur le monde autant que sur lui-même. Et les mouvements qu’il enregistre entretiennent une angoisse permanente. » Jean-Claude BologneRTBF, mai 1989.

Avec Le séismographe, Karel Logist fait des débuts séduisants et pleins de mystère. On peut compter parmi ses ancêtres aussi bien Laforgue que Jean Cocteau et Max Jacob.  Alain Bosquet, Le Figaro, 1989.

Pas de cris, pas de bavardage, pas d’hyperboles. Tout passe au filtre d’une prosodie maîtrisée. Soyez dans les premiers à découvrir Karel Logist, un Orphée à peau douce dont on reparlera sûrement. » Jean-Charles Gateau, Samedi Littéraire, avril 1989.

C’est limpide, remarquablement écrit, très poétique : l’ombre de George Trakl plane sur certains poèmes en prose. Les textes courts sont d’une grande intensité.  André CannoneLecture, 1989.

Toute personne qui aurait fait le tour de Karel Logist sera carrément jeté à la porte de son poème et s’il reste quelques débris au seuil ou en lisière de son premier livre vous pouvez les donner aux enfants qui s’en serviront comme jeu de construction. Ne criez pas trop tôt : Haro sur l’architecte et n’insultez pas le crocodile avant d’avoir traversé la rivière.  Julos Beaucarne, 29 Janvier 1989.

Le Séismographe est un livre qui ravit par son ingéniosité, son ironie froide, son dandysme stylistique : Logist est quelqu’un qui n’exhibe pas ses prouesses, mais qui a l’une des écritures les plus serrées qui soient. Convaincu que la poésie serait ce qui « résume l’homme à peu de prose prêt » il écrit en vers sans s’en parer, laissant deviner sous ses phrases apparemment discursives les solives d’une structure poétique d’une rare précision. Cette méthode lui permet de faire affleurer sous les mots des légendes que les ruses verbales ourdissent en toute autonomie.[…] Cette rhétorique n’est pas gratuite cependant: elle explore un monde où le langage serait le seul recours face au chaos. Simplement, ce familier des machines à penser est de ceux qui croient qu’elles élargissent plutôt qu’elles ne réduisent nos facultés de rêver et d’affabuler.  Jacques De DeckerLe Soir, 16 février, 1989.

Ses poèmes révèlent un fabuliste, observateur tendre et sceptique, plein d’humour et de grâce classique. Son ton et sa clarté d’expression élégante s’écartent des modes. Ce jeune est un sage qui aime jouer avec les mots pour mieux exprimer pudiquement sa pensée profonde et grave.  M-L. Bernard-VerantLa Libre Belgique, 14 mai 1991.

Avec la publication du premier recueil textes de Karel Logist Le Séismographe, la collection de poésie des éditions Les Eperonniers « Feux» s’impose un choix rigoureux et prometteur. Le Séismographe s’organise en une alternance de poèmes et de textes en prose. L’écriture est nette, incisive, se présente comme une suite de mini-narrations. L’écriture procède souvent d’un art du raccourci et par là même surprenne, et enchante. » Monique DorselLe Mensuel Littéraire et poétique, 1989.

Publié en 1989, aux Editions Les Eperonniers, salué comme une révélation, son premier recueil, Le Séismographe nous fait entrer dans un univers de frémissante allégresse. Caustique et narquois, inquiet et tendre, toujours inattendu, Karel Logist sait allier l’originalité à la précision. » Liliane WoutersCahiers des midis de la poésie, janvier 1993.

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