
Karel Logist est un de nos poètes les plus lumineux, qui aime manier les mots avec humour et amour. Retours, son dernier recueil, est consacré à ses souvenirs d’enfance. Il nous les livre par bribes, les présentant à la fois comme des secrets intimes et comme des moments d’histoire commune, nous appartenant à tous: le «on» alterne avec le «je». Évocation du jeu, force féerique de l’imaginaire, sentiment de sécurité produit par la présence du père qui «ouvre le monde» pour qu’on y entre, regard de la mère «qui verse / une eau bleue au moulin des jours»… Ce sont de petits tableaux que nous livre le poète, des tableaux à la fois très nets, très parlant et, en même temps, tout à fait ouverts, de sorte qu’on peut y lire plusieurs souvenirs emmêlés et y ajouter les nôtres. Laurent Demoulin, La Wallonie, 2001.
Économe, Karel Logist offre le plus beau, laissant le mièvre à d’autres. Pascale Haubruge, Le Soir, 21 juin 2001.
Le monde de l’enfance a des allures de conte de fées ; Logist en trouve le ton et se souvient d’une époque où tout semblait réglé par des géants. Sans regret, sans nostalgie, il dit comment le monde s’est ouvert et qu’il y est entré. Jack Keguenne, Le Carnet et les Instants, septembre 2001.